Un conte de Pascal Quignard lu à haute voix par Fabien Deckeyser, Laure Erath et Minica Gendre, participants à l’atelier de lecture à haute voix des Nouvelles Hybrides

C’est d’abord un conte, un vrai conte, de ceux que l’on trouve dans les collections de notre enfance. C’est l’histoire d’une promesse faite par l’imprudente Colbrune au diable, en échange d’un immédiat bienfait.
C’est aussi un conte pour adultes, car si l’enjeu de la promesse est l’âme de celle qui doit la tenir, il est aussi son corps. Le texte du conte se place sous le signe de cette double possession, il en redouble l’intensité.

Mais le prétexte, à savoir le souvenir que l’héroïne doit absolument garder d’un nom qui va devenir « le nom sur le bout de la langue », ce prétexte élargit le conte médiéval aux dimensions d’une réflexion sur la langue, son défaut..